lundi 19 septembre 2011

La course

Et les murs pleuraient la danse du vent hurlant
Et la terre égorgée sous ton discours de haine
Ne savait où regarder ni tenter d'espérer
Et ton rire grandissait ta bouche ensanglantée
Ne pouvait plus parler le couteau à tes pieds
Les paradis détruits chaque parcelle de sourire
Et ton peuple priait croyant te délivrer
Du mal assassiné broyé et sans amour
Tes bras frêles et tremblants tendus toujours plus haut
Ne faisaient que cacher ton crime agonisant
Les larmes te fuyaient et tu courais plus vite
Ta robe déchirée volait dans un silence
Et la mort t'attendait calme et sans négligence
Le couloir sinueux accélérait le temps
Tes yeux ne voyaient plus et déjà suffoquaient
Tu pleurais toi aussi d'avoir jamais su faire
Ce que chaque mère vit d'un instinct naturel
Trop tard éperdument tu te retournais pour
Ne rien apercevoir sinon des silhouettes
Accrochées à tes bas ne vivant que par toi
Tu comprenais alors que tu les entrainais
Par ton insuffisance vers les richesses d'un ciel
D'essence et d'explosifs, fruits d'une femme finie.

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