dimanche 9 novembre 2008

En passant

En passant par là j'ai cligné des yeux
En passant par moi dans un coin obscur
Un flash sans prévenir m'a prit sur le fait
Et sans réfléchir j'ai fixé l'oiseau
Dans un bref signal sitôt effacé
Mais la preuve est là j'étais dans la pièce
Si on veut poser penser résultat
La surprise s'envole il ne este rien.

Irène, Brest, 7 octobre 2008.

jeudi 2 octobre 2008

Envahissement d'idées

"La culture est une résistance à la distraction." Pasolini

"Le pire ennemi de la réussite est soi-même." Armel Veilhan

"Si nous n'avions plus de secrets les uns pour les autres, serait-ce une source de réconfort?"

"Les gens équilibrés ne font pas de bonne littérature." Colette

"La plus grande oeuvre d'art est l'homme." Thomas Bernhard

"L'écrivain découvre le mot en l'écrivant." Armel

"Il n'y a pas de meilleurs secrets que ceux que tout le monde devinent." G.B. Shaw

"L'acteur sait jouer avec le feu sans se brûler." Armel

"La vie est l'ensemble des forces qui s'opposent à la mort."

Brest, octobre 2008

Dans le brouillard de Juliette

Dans un monde de guerre et d'amour
Dans une vie qui n'est pas encore mûre
Dans une maison dorée en sécurité
Une jeune fille rêve du plus grand cadeau
Qu'elle découvrira plus puissant que tout.
Toutes les femmes ont eu treize ans
Toutes les femmes sont amoureuses
Toutes les mêmes sont à Mozart
Toutes sont belles pour qui sait voir
Toute actrice rêve de Juliette.
Entre père mère et nourrice
Entre deux maisons deux mondes
Au-delà d'une apparence
Qui défie surface étanche
Un regard a bouleversé.
Aujourd'hui place au délire
Qui ne peut vivre sans rire
S'en aller oubliant tout
Puisqu'on dit que l'amour est fou.
Quand on aime c'est sérieusement
Quand on rassure c'est pour avancer
Mais quand on lit Roméo et Juliette
On comprend l'horreur de ces mots
Et on remet le brouillard à l'endroit.
Brest, octobre 2008

Fuir en liberté

Rapace accroché au désert
Resserrant ses griffes abîmées
Cherchant à cacher son regard
Qui maintes fois se retournait
Contemplant triste son passé
Omnubilé par des ratages
Qui le dévorent vers l'intérieur.

Courant le long de la rambarde
Manquant tomber dans les craquements
Surtout tête haute esprit affolé
Car la route est longue et tant ensablée
A débroussailler l'horizon existe
Et l'oiseau étale sa dentelle verte
Car se croit-il perdu
Il est toujours beau
Et enjambe les feuilles si grandes et vivantes
Qu'on les croiraient femmes comme l'aigle est un homme.

Brest, juillet 2008

samedi 16 août 2008

Portrait sur le mur


Brest, juillet 2008

Solution d'isolement


Au profond de la lande
J'entend le brouillard gronder
J'appelle la marée délivrance
Et l'horizon me reconnaît miroir
Après la brousse et l'herbe fraîche
J'entrebaille et descend les marches
Devant nul part et enfin là
L'abri m'attend touche ma voix
Paysage intérieur face à mes yeux humides
Un recueillement proche de l'ultime
Seul et désert par hasard retiré
Qui embrasse tout l'amour du monde
Ici si pur que dans l'instant
Je comprend que je suis comme la majestueuse
Au milieu de la mer déchaînée et sans fin
Destinée à me battre contre les vents contraires
Me penchant sur l'eau soufflant un désir flottant
Pour que celui-ci
Vole encore plus loin.
Rempart de Saint Malo, mai 2008

Ballerine croisée


On ne badine pas avec l'amour de Musset, répétition Camille et Perdican, Paris avril 2008

Intimité retrouvée




L'Ecole des Femmes de Molière, répétition Agnès et Arnolphe, Paris avril 2008



mercredi 26 mars 2008

Saturation mûre

Au milieu de la foule elle m'éblouissait
Même avec tous ces gens je ne voyais qu'elle
Je marchais le long d'un sentier perdu
Je l'ai ceuillie un soir dans les derniers rayons
J'ai tendu mon bras une chance de l'atteindre
Elle ne m'a pas vu a tourné la tête
Et j'ai pris soin d'elle comme le Petit Prince
Mais elle a fânée la tige dans l'eau
Je sais maintenant disparue trop tard
Je suis droit devant une masse informe
Tout le monde est pressé autant me hâter
Après une seconde devant un soleil
Audieu rêve fleuri bonne route et je souhaite
Oses t'attarder une prochaine rencontre
Penses au goût fruité d'une fleur bien mûre.

Assieds-toi

La pièce est vide maintenant
Vide et propre pour les suivants
Seul reste encore un tabouret
Celui dont on n'a pas voulu
Celui de trop dans l'déménagement
Y a toujours un objet qui rentre pas dans le camion
Et un vieux truc en bois autant le laisser-là
Devant la fenêtre comme avant
Dix ans après bronzé pareil
Personne assis toujours fidèle
Alors j'ai pris ma place d'enfant
J'me suis sentie petite et frêle
Et ai chanté en m'balaçant.

Saint Segal, 26 mars 2008

Le jardin désert

Quand on est dedans on regarde le dehors
Quand la neige fond les arbres nus
Quand les gouttes d'eau s'apaisent transparentes
Quand l'herbe gelée un oiseau qui chante
Quand les branches se dénouent se dévoilent bourgeons
Toujours derrière la vitre je ne fais qu'observer
Toujours cette imposture devant l'immensité
Toujours courage absent descendre l'escalier
Toujours buée ou larmes se mélangent salées
Toujours un cri de joie étouffé enfermé
Quand le brouillard s'épaissira
Et que personne ne me verra
J'ouvrirai la fenêtre.

Saint Segal, 26 mars 2008.

Ambroise Tézenas

"Pékin, théâtre du peuple"
Des images sublimes
Des rues immeubles vitrines vélos
Impression de mises en scène éclairées
Visages noir blanc rouge flash vitesse des paysages végétation envahissante escaliers hôtels ombres silhouettes sensations de vides parfumés de vie fuyante grouillante
Un voyage en Chine
D'autres au vol entre Paris Inde Laos Las Vegas
Absolument découvrir ce petit monde irréel
Enfin en couleurs par Ambroise Tézenas
Errant dans ses contrées par hasard feuilletées
Une révélation m'est apparue .com

Thierry Bouët

Un enfant, une girafe, le parquet et les murs clairs, entre innocence et suffisance, Thierry Bouët maîtrise à merveille sa perception dans l'optique du rêve de plus en plus approché, et nous offre des séries insolites et simples, qui ont quelque chose de la sérénité et de la vie recréée et évidente, ici la série "Les enfants". A voir aussi pour plus d'originalité, des photos de personnalités qui nous invitent dans leur chambre, intime souvent étonnant, "Les lits". En 1980, un jeune photographe de mode ignorait qu'il allait entrer dans le grand monde et se l'approprier.

jeudi 20 mars 2008

Noircir des pages

Parce que la scène est l'art de l'instant présent
Parce que la parole te tient en éveil
Parce réunis voici dix regards
Tournés vers un texte deux corps s'en emparent
Si quelqu'un savait que j'immortalise
Que je prends le pouvoir de capter la pose
De tenter saisir cet unique éclat
"On ne badine pas avec l'amour" extrait
Quand Musset revit c'est toujours magique
D'oser projeter des siècles passés.
Ici et maintenant tout signe porte à croire
Que noircir des pages est plus grand espoir.

16 mars 2008, Port-louis, Alice L. et Priscille B. en répétition.

Au bord de la scène

15 mars 2008, Port-louis (56), Alice F. en répétition dans la Salle des Remparts.

mardi 11 mars 2008

Texte: mes 20 ans

COMME L'ECLAIR EN CHANTIER

3.3.2008
C'était prévu pour samedi il nous restait encore 5 jours
Réunir des amis retrouvailles assurées des gens de loin maintenant
Un endroit pour la fête la grange serait le mieux
Une vieille grange sombre et poussiéreuse noire et sale l'atelier de mon père
Poteries four outils et fragments de cloisons futures
Commencement rien de fini et on balaye
Pour aider mes parents je suis arrivée vendredi en avance
Presque tout était prêt je ne reconnaissais plus la salle
Propre lumineuse et on a terminé finitions en riant
Mon père sur un tabouret tortillant les fils électriques pour amener la lumière
Ma mère au grenier descendait des matelas et tonnes de couvertures
Je nettoyais les tables et dépliais tapis
Je regardais songeuse les pierres se transformer
Devenant comme taverne chaleureuse sur mesure
Une pièce ciment brut, une vue sur la colline
La forêt de sapins devant notre hauteur
Dans les préparatifs silencieuse je souriais
Et remerciais quelqu'un pour ces parents les miens
On était donc plusieurs a sentir approcher
Demain peut-être comment imaginer
L'envahissement inévitable plus que des invités
De tous les coeurs réservés pour une occasion
Aujourd'hui seule heureuse je comptais les chaises
En chantant intérieurement

Avant de m'endormir un papier griffonné
Je pose et mon stylo sur la pile de livres
La liste des courses une paëlla pour 15
Et j'éteins la lumière et je tourne la tête
Obscurité silence calme et sérénité
Demain à la même heure ils arriveront encore
Tout sera éclairé et joie insouciante
En réponse à l'attente de ce moment ensemble

Samedi 8h
Brouillard et vapeur du lac
Derrière la fenêtre avec mon bol de chocolat chaud
Je m'attends déjà à voir surgir quelqu'un
Criant par la fenêtre qu'ils ont eu du mal à trouver
Arrivée en fanfare une bouteille à la main
Mais juste une pluie légère rebondit sur la route
Vide et malicieuse quiétude passagère
A savourer pourtant avant de faire chauffer
Du lait pour maman je l'entends descendre les escaliers.

Dans les rayons toutes les deux c'est la foule aujourd'hui
Je défile la liste et tout dans le désordre
On prend et je raye parfois je la perds
Je cours dans le Leclerc et puis je l'aperçois
Avec son gros caddie on n'aura jamais assez de place
On s'arrange et on trie paëlla petit déj' apéro midi dessert
Et on rit de ridicule rapidité
Enlève le coca met le lait c'est pas ça qui nous empêche
Et le coffre chargé en route les victuailles

15h à la maison
La première est ici je suis allée chercher Louise à la gare
L'après-midi à préparer le riz et les gâteaux
Maman et elle dans la cuisine causent et rient et n'arrêtent pas
Je suis toujours devant la porte au téléphone
Allo ici les renseignements itinéraires horaires
La grange s'étoffe canapés et nappes
On dirait une cérémonie ou un mariage
Mais l'état des murs et outils entassés dans un coin
Etagères cachées par des couvertures ça suffira
Trahissent que la fête sera la bonne franquette
Et un petit café avant de repartir
Amener la musique il va bientôt être l'heure
Met les chips si tu veux dans les plats qui sont là

Et les voitures en trombe s'engouffrent dans la cour
Je reconnais les silhouettes à travers les phares
Ils sont tous bien sappés sortent des bouquets de fleurs
Je les vois qui observent ils ne sont jamais v'nus
C'est grand chez toi sympa venez c'est par ici
Et ça commence délire on se charie déjà
Pour venir déjà l'effort d'une heure de route
Ca ne les dérange pas du moment qu'ils sont là
Je les embrasse tous ils découvrent l'endroit
Et les canapés sont vite apprivoisés
Naturellement musique et conversations agitées
Sous les spot installés quelques instants plus tôt
J'ai du mal à croire qu'hier ici vivait
Une grange fatiguée d'être longtemps abandonnée
Maintenant elle revit de mille sourires complices
Et grâce à elle ce soir la tempête ne nous atteindra pas.
On mange on boit on rit on se raconte la vie
Depuis des mois déjà chacun bifurque et construit son chemin
Quand des âmes se retrouvent si grandement changées
On se reconnaît encore on ne s'est pas éloigné
Toujours heureux d'apprendre ce que tu deviens
Peut-être que demain tu ira voyager
Profitons de ce temps où la distance n'est rien
Et regardons-nous vivre différemment
Et regardons-nous rire comme avant
Et la soirée s'allume des chansons mal chantées
Des voix et verres cassés
Des plateaux renversés et du pain émietté
Le punch est descendu et nappe écartelée
On danse on parle on rit et on se raconte anecdotes
Il se passe tellement de choses déjà entre nous
Il n'y a presque plus de place pour le passé quotidien
Ca ne fait rien on est bien
On prend des photos drôles
Des groupes entre avâchissement étreintes fatigue euphorie
Le concert c'est n'importe quoi mais on se comprend et ça nous plaît
De mélanger saxo accordéon bombarde alors on joue
Par-dessus la musique qui devient fond bruitage

Les parents présentés ils se joignent à nous
Plongés subitement dans un univers
Ils s'entendent et tentent de recomposer
De mettre des visages sur ce que je leur ai raconté
Leur présence est telle que l'on rit plus encore
Et que les invités sont presque au complet
Sauf mon frère petit devant son ordi
Qui n'a pas osé s'approcher de l'antre
Regardant de loin les fenêtres illuminées
D'où s'échappent un son des rires et des visages
En mouvement incessant ça lui donne sûrement
L'impression que tout ceux qui devaient venir
Sont là et on a fermé la porte
Qu'il soit là ou non ça ne change rien
C'est ce qu'il doit se dire.

Au fil de la nuit des gens se rencontrent
Des gens se parlent enfin avec le temps tout vient
J'ai ouvert les cadeaux j'ai pleuré de rire
J'ai senti qu'enfin j'étais au milieu
Pourtant si je pars faire chauffer la suite
La fête continue heureusement j'aime bien
Observer de loin faire des allers-retours
La maison la grange, c'est chaud-froid exquis
Je m'occupe de tout et vous dégustez

On reparle théâtre on fait du ping-pong
Certains yeux mi-clos suivent nos enchaînements
Deux se sont écartés sont partis s'ballader
Deux cherchent la note juste instruments en mains
Dans la pièce d'à côté se sont isolés
D'autres fument leur clope réveillés dans le vent
Je montre des photos de Paris et de nous
Des souvenirs reviennent et on se rappelle
Un par un ils montent je les couchent à l'étage
Bientôt nous ne sommes plus que trois à se rapprocher
Tranquillement enfin on cause de tout
Ce qui nous arrive est un truc de fou
De se retrouver avec tant d'écart quand l'année dernière
On était sur le même tournage.

A 6h je suis
seule dans la nuit
la seule éveillée
parmi les endormis
tellement nombreux
que je me sens forte
alors j'entreprends
devant le désordre
de tout nettoyer
mon idée traverse
que le paradis
est de se lever
après une soirée
du moins agitée
assis à la table
blanche et inondée
de chocolats chauds
et fruits et brioche
alors je commence.

Lave-vaisselle se remplit et je croûle sous le poids des assiettes collantes
La nappe se déchire et la nouvelle se scotche avant de dévaster les capsules
Pendant le va et vient, je m'arrête des minutes
Fascinée par le ciel qui change de couleur
Le jour va se lever et je serais témoin
Que ce retour au jour n'est pas comme les autres.
Je vois chaque seconde le noir faire place au bleu
Puis les oiseaux chanter quand je suis au dehors
Pour m'encourager et m'accompagner
Quand la salle se vide de tout débris
Se ravitaille de fraîcheur matinale
On ne sent plus l'alcool mais la confiture
La tornade passée voilà le jus d'orange.

A 8h enfin je peux déguster
Une tartine grillée en les attendant
Devant le buffet je regarde le jour
J'ouvre les volets, lève-toi Arthur
Descends déjeuner ton train ne va pas tarder
Et un par un comme ils on disparus
Un par un ils reviennent s'étonnant du changement
Dévorant les bananes et me remerciant
Mais merci à vous, vous m'avez comblée
Et à la prochaine ne vous perdez pas.

Le dicton ne ment pas quand il dit malicieusement
Que l'on se rappelle éternellement de ses 20 ans.

lundi 3 mars 2008

Christiane Robin

Photographe de spectacle, danse contemporaine théâtre musique, aucun défini et tous styles confondus, rien n'échappe à l'artiste qui nous offre aperçus et rendus de moments uniques en noir et blanc comme des photos d'histoires, illustrations de secrets imprimés. Si vous avez une envie de souvenirs d'un spectacle marquant, faites un tour à la galerie et cherchez votre comédien... Il y a tellement de mondes représentés, vous redécouvrirez un auteur par une image qui apporte un plus de beauté simple.

Ballet Angelin Preljocaj

Elisabeth Cosimi

S'intéressant aux personnes en marge de la société depuis 2004, Elisabeth Cosimi porte un regard touchant et interrogateur sur les réfugiés des camps de Chypre et Malte. Mirages d'Europe, une exposition attirante à traverser pour des regards derrière un grillage et des envies d'horizon qui dépassent l'image, alliant beauté d'âmes perdues et nostalgie d'un espoir vivant qui ne prendra jamais vie...

lundi 25 février 2008

Eparpillement

Les arbres coulent sur la trace noire du soleil
Il suit leurs contours et raye la terre
Le blanc s'éparpille évite les coins sombres
Au milieu du vert qui pousse comme il fleurit
Tandis que la nature se prend pour le prestige
Mais ne pas s'y méprendre
Mieux vaut les jeunes pousses qui cherchent les directions
Et les arbres eux aussi tendant vers une lumière
Que la droiture connue des plantés alignés
La grâce vient toujours de l'incertain repère

Paris, 24 février 2008, Jardin du Luxembourg

Soir capitale tunnel vertige soir

Paris, 25 février 2008, Centre Georges Pompidou

Flash à l'enseigne

Paris, 25 février 2008, Centre Georges Pompidou, Jason Rhoades (détail)

Chacun une ombre

Dans un dédale de couleurs
Sous innombrables carrés
Tous pareilllement uniques
Comme une illusion d'optique
J'aperçois l'homme géométrique
En le fixant je reconnais
Mais c'est peut-être quelqu'un qui passe
Au moment ou le photographe
Prend le tableau met en valeur
Finalement l'inattendu.

Paris, 25 février 2008

samedi 23 février 2008

samedi 16 février 2008

L'éponge rouge

Blanc bleu et transparent
Peau douce et propre apparamment
Visage sous l'eau flou on l'oublie
Que voyez-vous une éponge rouge
Accompagnée d'un corps fini
Quelqu'un se cache dans l'infini
Petit espace de vitre refermée harmonieuse
Avec pour seule issue une boule rouge et mousseuse.

15 février 2008

vendredi 15 février 2008

L'audition

Elèves en route
Troupe en plein rêve
Evènement miroir
Et textes en mémoire
Ensemble pour préparer
Premier bilan de l'année
15 esprits fumant
La salle en mouvement
Dernier moment
Un pour tous comme une escorte
Le jury entrera par la porte.

Paris, 5 janvier 2008

Mireille Loup

Esquives, une série de magnifiques portraits d'errance, Emilie contre tous les dangers, une fille toute petite, enfance fragile cherche identité...
Une photographe qui m'a inspirée pour mes récits cachés, transportée dans le passé, je retrouve un dessin qui s'anime.

Gilbert Garcin

Fiction, démesure, disproportion, regard tendre et critique sur l'être humain, encore un photographe qui nous embarque dans son monde insolite, parfois drôle et toujours touchant du noir et blanc.

Décomposition



15 février 2008

Cyrille Henry



Le Rotogramme est une image composée par un assemblage de photos prises à partir d’un même point, mais dans des directions différentes.
J'ai découvert cet art avec Cyrille Henry, artiste qui utilise ce dispositif de façon hallucinante et explore tous les angles de vue possibles, son travail de paysage est fascinant, à voir aussi ses rotogrammes circulaires et ses Arbres Logique, compositions de nature par ordinateur, à visiter d'urgence si vous ne connaissez pas, vous aurez l'impression de découvrir un nouveau monde.

jeudi 14 février 2008

Les échelles

Façade en chantier, soleil enchanté, ronde des ouvriers et instant capturé, dans l'absence soudaine des travailleurs à l'intérieur.

Port-Launay, 13 février 2008

Comme des pions

Pas à pas sur la rive, pas à pas de limite, entre l'eau et la route, près de l'Aulne en déroute, détour à suivre encore, comme des pions enchaînés, queue-leu-leu interminable tracé juste, itinéraire de tous.
Passage machinal pour les plus pressés, lieu de culte inavoué, pour les pions encrés.

Port-Launay, 13 février 2008

Amarrage d'un géant

Parce qu'un voilier à débarqué
Le John William fait sa croisière
Sur un ponton il a accosté
Lancant ses cordes aux gens d'ici
Maintenant des mois qu'il s'est installé
Le paysage l'a apprivoisé
Pourtant relié à ce village
Seulement par trois noeux bien serrés.

Port-Launay, 13 février 2008

Sécurité oblige




Les grilles enchaînées
Des passants rassurés
La clée noyée
Les couleurs effacées
Châteaulin, 13 février 2008

Evasion contemporaine

...ou la liberté par France télécom.
Châteaulin, 13 février 2008

Identité claire

Châteaulin, 13 février 2008
Parce que le monde change et les portes rouillent, sous le vent la pluie, le temps qui nous traîne, les numéros fixes.

mercredi 13 février 2008

La voiture éclaboussée


Port-Launay, 13 février 2008

Denis Rouvre


Sortie de match, entre corps défigurés et épuisés, des visages d'hommes qui n'ont pas renoncé, à découvrir aussi sa magnifique série de protraits d'acteurs.

Laurent Guéneau


Laissez-vous conter La nature dans la ville par un homme qui regarde ce que personne ne prend le temps d'entretenir, lieux de passage ou verdures envahissantes, les images insolites sont toujours source d'émerveillement, exposition actuelle, et précipitez-vous au Quartz de Brest si l'envie vous prend, comme elle m'a frappée un jour, sous l'oeil bienveillant du hasard, d'observer d'un peu plus près...

Denis Darzacq


Un photographe à connaître pour sa série de Chutes, entre airs et terre, il y a l'apesanteur...

jeudi 7 février 2008

escapade

Châteaulin, 2007

Hugo

Vezin-le-coquet (35), décembre 2007.

chemin caché

Châteaulin, janvier 2008