mercredi 26 mars 2008

Le jardin désert

Quand on est dedans on regarde le dehors
Quand la neige fond les arbres nus
Quand les gouttes d'eau s'apaisent transparentes
Quand l'herbe gelée un oiseau qui chante
Quand les branches se dénouent se dévoilent bourgeons
Toujours derrière la vitre je ne fais qu'observer
Toujours cette imposture devant l'immensité
Toujours courage absent descendre l'escalier
Toujours buée ou larmes se mélangent salées
Toujours un cri de joie étouffé enfermé
Quand le brouillard s'épaissira
Et que personne ne me verra
J'ouvrirai la fenêtre.

Saint Segal, 26 mars 2008.

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